Un nouveau service de vélos en free floating débarque à Paris. Sa particularité : les bicyclettes sont toutes électriques.
Des vélos bleus, blancs, rouges ont fait leur apparition dans les rues de la capitale depuis la mi-décembre. Et la nouveauté, c’est que les bicyclettes d’Oribiky, dernier arrivé sur le marché des vélos en « free floating »ou sans station, sont toutes à assistance électrique. Cette société française, basée à Stains, en Seine-Saint-Denis, vient ainsi concurrencer Vélib’, dont 30% de la flotte est électrique.
C’est le premier service de vélos entièrement électriques en France, en attendant Jump, le service concurrent d’Uber, prévu pour cette année. 280 vélos ont été déployés dans les rues de la capitale depuis le lancement mi-décembre et 400 devraient l’être d’ici fin janvier, selon Yann Poincloux, PDG de la société Oribiky. « Nos vélos ont une autonomie de 100 km et peuvent monter jusqu’à 25 km/h. Nous rechargeons les batteries la nuit grâce à notre équipe de maintenance ».
Obligation de se garer sur les parkings à vélo
L’autre particularité de ce service par rapport à ces concurrents : l’obligation pour les utilisateurs de se garer sur des parkings à vélo, sous peine d’une pénalité de 50 euros. L’entreprise veut se démarquer de la mauvaise image accolée à ces services dont les vélos traînent un peu partout sur les trottoirs. « Avec tous les services qui se développent, si les entreprises ne prennent pas en main la problématique du stationnement pour y apporter des solutions, les villes seront invivables et désorganisées », explique Yann Poincloux.
Côté tarifs, plusieurs options. De 0,10 à 0,12 centimes d’euros la minute pour les formules sans abonnement. Des forfaits à 14,99 euros ou 19,99 euros par mois sont également prévus pour les utilisateurs plus réguliers. Il existe également une offre pour les entreprises et les coursiers. Ensuite tout se passe avec son téléphone mobile. Après avoir géolocalisé son vélo, on le déverrouille via son smartphone. On peut également en réserver un pendant 10 minutes.
Seule entreprise française sur le marché des vélos en free floating, Oribiky souhaite se démarquer de ses concurrents par sa démarche environnementale et sociale. « Les véhicules chargés de faire la tournée des vélos la nuit sont tous électriques et nous utilisons de l’électricité verte, issues des énergies renouvelables« , précise Yann Poincloux. Les 10 salariés chargés de la maintenance sont quant à eux issus de l’insertion professionnelle. L’entreprise espère créer une cinquantaine d’emplois d’ici la fin de l’année.