Vélo électrique : les points à vérifier avant de prendre votre assurance

Vélo électrique : les points à vérifier avant de prendre votre assurance

Vélo électrique : les points à vérifier avant de prendre votre assurance

Franchise, cas d’exclusion, antivol… Lisez bien les clauses avant de signer votre contrat.

Vous venez d’acheter votre tout nouveau vélo à assistance électrique à 1 500 euros et avez une peur bleue de le casser ou de vous le faire dérober. Si votre assureur habitation ne vous propose pas de vous couvrir, vous devrez vous tourner vers une police d’assurance dédiée. Comptez une bonne centaine d’euros par an. Vous pouvez en trouver une directement en magasin (Decathlon, etc.) ou en surfant sur Internet (Cyclassur, etc.)

Les cas d’exclusion. Vérifiez bien les lieux où s’appliquent les garanties. Pour être le plus complet possible, la police doit couvrir les vols sur la voie publique. Assurez-vous que les vols par ruse ou agression ne sont pas exclus de l’indemnisation.

L’antivol. Pour rendre sa garantie vol applicable, l’assureur demande de sécuriser votre vélo sur la voie publique par un antivol. Mais, attention, pas n’importe lequel. Chaque assureur a sa politique en la matière. Certains ne jurent que par une marque, voire un modèle précis.

La franchise. La plupart de ces contrats en imposent une. Elle est d’ailleurs souvent importante, par exemple : minimum de 10 % pour les assurances de Decathlon. Elle peut aussi s’appliquer comme Cyclassur uniquement si vous n’avez pas effectué de marquage antivol pour votre vélo.

Les clauses de vétusté.En cas de vol, ne vous attendez pas à un remboursement ou un remplacement à neuf. En effet, votre assureur appliquera une décote sur le remboursement liée à la « vétusté » de votre engin. Bref, plus votre vélo est vieux, moins vous serez remboursé. Cette décote est souvent de 1 % par mois d’ancienneté. Avec, comme chez Cyclassur, un minimum de 12 % en cas de sinistre…

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Faites vos calculs. Le jeu des franchises et de la vétusté peut se traduire par un remboursement riquiqui pour certains vélos. Au-delà de deux ans, l’opération ne semble plus viable financièrement. Exemple, avec une assurance proposée par le site www.assurancesvelo.com. Ici, la franchise, pour un vélo de 1 500 euros, se monte à 200 euros, mais peut atteindre 50 % de la valeur à neuf de remplacement en « cas de non-rachat d’un VAE équivalent ». Et, leur modèle de contrat fait état à partir de la troisième année de l’application d’un taux de vétusté de 30 % (même 60 % à partir de la 4e année). Autrement dit, pour un vélo de 1 500 euros, si vous vous faites voler au bout de quatre ans, vous ne récupérez qu’au mieux 400 euros. Or, cette assurance coûte 90 euros par an…

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